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“ÓSMOSIS” by Ariesnomu / Mu Saga 4 ever (traduction mars 2008) Chapître 7 : Illumination (NC-17 ) (suite) Partie 3/4 : Dégustation symphonique (toujours romantique et humoristique mais attention : NC-17 graphique par moments) Alors, lentement, tel un félin s'approchant avec assurance de sa proie et savourant déjà cet indescriptible plaisir qui précède le moment de dévorer un morceau de choix, certain qu'il ne pourra lui échapper, il approcha ses lèvres de ce trésor inestimable qu'il convoitait tant et qui était fièrement dressé pour lui tel un trophée, la preuve irréfutable du désir pour lui de son bélier. Mû sentit le souffle chaud d'une respiration s'approcher lentement mais sûrement et dangereusement de son membre et instinctivement, il releva la tête, et à travers la brume de plaisir qui enveloppait son corps tout entier et engourdissait tous ses sens, il distingua le visage de Saga tout proche de cette partie intime de son anatomie. Très proche. De plus en plus proche. Trop proche... Lorsque soudain il réalisa ce que Saga était sur le point d'effectuer, Mû rougit violemment et ouvrit de grands yeux, mais Saga ne lui laissa pas le temps ni de protester, ni de s'échapper. Il colla ses lèvres à la cime de son trophée et sensuellement, il la couvrit d'une pluie de petits baisers tendres et chauds. Mû sursauta fortement, à la fois de surprise et sous l'intensité de la sensation, si nouvelle pour lui, en haletant précipitamment. Il n'aurait jamais imaginé que ce toucher si intime et qui lui semblait si osé, pouvait apporter une sensation aussi délicieuse et pleine de tendresse, et souriant devant la réceptivité de Mû à ses attentions, Saga dut saisir fermement ses hanches des deux mains pour le maintenir allongé sur les draps. Oh, oui que son Atlante habituellement si calme et si paisible était très réceptif aux stimulations qu'il lui prodiguait, et il allait tester ses limites, en lui donnant le plus de plaisir possible... Il allait enflammer son être tout entier et déchaîner la passion par tous les pores de son corps. Alors, il enveloppa de ses lèvres le sommet appétissant qui semblait pleurer pour un peu plus d'attention et obtint immédiatement une symphonie de soupirs mélodieux. Il enroula sa langue toute chaude autour de sa proie comme le ferait un boa, la serrant et la caressant avec ferveur entre ses puissants anneaux, puis la suçota de ses lèvres de feu et un concert de gémissements continus et croissants de pur plaisir emplit la chambre toute entière. Cette douce musique charma l'oreille délicate de Saga, qui se sentit comme un chef d'orchestre en train d'exécuter sa plus belle partition et il avait la ferme intention de l'interpréter en mode majeur, avec l'ambition d'en jouer toutes les gammes et de faire monter la tonalité et le rythme de la symphonie bien avant de la terminer. Sans laisser sa proie s'échapper de sa bouche gourmande, il en lapa tendrement la rainure à plusieurs reprises puis enserra la base du sommet de ses lèvres tout en remuant celles-ci tout le long de sa circonférence, à la recherche de ce point si sensible de cette zone hautement stratégique et lorsque les gémissements musicaux montèrent soudain de plusieurs octaves, il sut alors qu'il l'avait trouvé. Il y resta un long moment pour lui accorder toute son affection, puis il relâcha le sommet pour prendre son précieux trophée en biais entre ses lèvres, là juste sous la cime, et il commença à descendre tout le long jusqu'à son piédestal, suçotant et caressant de sa langue avec sensualité chemin faisant et provoquant ainsi de violents frissons partout où il passait. Le tempo de la symphonie s'accéléra alors tandis que de nouvelles octaves étaient atteintes. Mais à vrai dire, seul Saga pouvait vraiment apprécier et pleinement profiter de cette douce musique qui l’enchantait. En effet, Mû ne savait plus du tout où il était. Il lui semblait que tout le sang avait déserté son cerveau pour venir se concentrer dans son bas-ventre où il bouillonnait littéralement, et il eut l'impression que tout son être se trouvait réduit à cette intime partie de son anatomie. Plus rien n'existait que ces merveilleuses et enivrantes sensations tumultueuses que Saga lui offrait, c'était tout simplement divin et il agrippa les draps comme si sa vie en dépendait. C'est qu'il était possible de mourir d'extase ? Il brûlait de l'intérieur comme jamais et quelque chose dans son esprit nébuleux lui susurrait qu'il ne pourrait brûler davantage s'il se trouvait au fin fond des Enfers. Sauf que les flammes incandescentes qui parcouraient présentement ses veines comme un fleuve de feu en lieu et place de son sang étaient un pur délice à nul autre pareil. Il était totalement extatique, c'était tout simplement incroyable et suprêmement exquis et cela ne pouvait être plus intense ni plus délicieux, ou du moins, était-ce ce qu'il croyait. Quand Saga atteignit la base de son gouteux trophée, ses lèvres l'abandonnèrent pour s'intéresser aux deux bourses fermes et pleines qui semblaient l'appeler à grands cris et une nouvelle envolée mélodique accueillit ce changement de stratégie. Il déposa de tendres baisers sur chacune d'elles puis en enveloppa une de ses lèvres brûlantes pour la câliner suavement pendant un long moment, enroulant voluptueusement sa langue autour d'elle et la caressant tendrement, arrachant de nouvelles vocalises des plus mélodieuses à son doux propriétaire. Il la relâcha ensuite pour honorer sa jumelle de la même manière et de nouvelles vocalises accompagnèrent ses attentions. Enfin, Saga abandonna les deux bourses et sa langue vint se coller amoureusement à la veine palpitante qui parcourait le dessous de son précieux trophée sur toute sa longueur. Il la savoura intensément tout en serpentant le long de ce chemin délicieux qu'il remonta jusqu'au sommet humide et une fois arrivé là haut, et sans préavis aucun, il engloutit son trophée tout entier dans sa bouche, le suçant et le caressant de sa langue avec ferveur, traçant des cercles sensuels et incandescents tout le long de la veine palpitante. Un nouveau changement de ton et de rythme fut la récompense de ses derniers efforts, sous forme de hoquètements rauques et de profonds gémissements qui semblaient provenir du fond de la gorge de Mû, tandis que la respiration de celui-ci devenait de plus en plus agitée et erratique. Mais Saga n'avait pas encore terminé sa tâche... Les lèvres commencèrent à se retirer tout lentement le long du trophée désormais incandescent, avec cette langue câline qui continuait de le stimuler amoureusement tout en remontant jusqu'à l'extrémité puis en redescendant ensuite jusqu'à son piédestal. Encore et encore. Mû crut mourir d'extase. Comme une note discordante couronnant cette symphonie jusque-là parfaite, un cri strident d'intense plaisir accompagna les hanches qui se soulevèrent pratiquement dans les airs en se cambrant désespérément, et Saga dut pratiquement aplatir Mû tout contre les draps. Oh oui que son bélier appréciait grandement et intensément toutes ses prévenantes attentions, et cela le rendait très heureux. Mais il n'avait pas encore terminé... Quand il l'enveloppa à nouveau complètement, Saga avala autour de son trophée pour lui offrir ainsi un massage des plus exquis prodigués par les puissants muscles de sa gorge. Un second et long cri de plaisir envahit la chambre, suivi de hoquètements totalement incontrôlés. Mû commençait à manquer d'air très sérieusement et semblait avoir atteint ses limites et son corps tout entier se tendait... Saga avala à nouveau autour de sa proie et ce fut ce qui mit en marche l'avalanche de feu. Avec un cri quasi désespéré, Mû sentit un tremblement de terre s'emparer de son corps et une force irrésistible et irrépressible le remplir tout entier d'un feu encore plus ardent qui sembla instantanément consumer son être tout entier, commençant entre ses jambes et irradiant son corps en une vague prodigieuse et totalement incontrôlée. Le séisme prit le contrôle intégral de son corps et Mû sentit quelque chose exploser à l'intérieur de son bas-ventre puis un tourbillon de feu se former et s'y concentrer en exerçant une pression incroyable qui allait croissant, avec ce feu liquide qui cherchait la libération tel le magma en fusion sur le point de jaillir d'un volcan. Il se sentit littéralement bouillonner d'ardeur jusqu'à ce qu'il ne pût plus se contenir davantage. Il y eut comme une intense explosion et le feu liquide rencontra enfin la délivrance, jaillissant glorieusement tandis que des flux et reflux d'un plaisir immense et indescriptible envahirent son corps tout entier en se propageant avec vigueur dans tous ses membres. Saga reçut son élixir avec joie comme la récompense due et attendue de ses efforts ardus, s'abreuvant avec ferveur et délectation à cette douce fontaine comme s'il en était assoiffé, ne voulant pas perdre une seule goutte de ce divin nectar qui pour lui était aussi précieux que l'ambroisie des dieux. Ce faisant, il continuait de flatter son trophée de sa langue et de ses lèvres pendant que d'une main il caressait les bourses fermes, intensifiant et prolongeant ainsi l'extase de son bélier bien-aimé, faisant que les flux et reflux de ce plaisir sans égal se succédèrent sans discontinuer, ou du moins ce fut ce qu'il sembla. Mû eut l'impression de sortir de son corps et de décoller vers les cieux. Il vit assurément des étoiles et peut-être même des galaxies pendant qu'il flottait dans l'espace infini, atteignant un état d'intense plénitude que jamais il n'aurait cru possible. La minuscule étincelle de lucidité qui couvait encore dans son esprit ne savait plus où il se trouvait, si Saga l'avait envoyé dans une autre dimension, mais à vrai dire, peu lui importait, seule comptait cette puissante sensation d'une inténsité phénoménale et si exquise qui semblait ne jamais vouloir s'arrêter. Les endorphines assaillaient son cerveau sans discontinuer, intensifiant ce plaisir suprême que son corps expérimentait pour la toute première fois. Mais il fallut bien que cela se terminât, et haletant et soufflant précipitamment à n'en plus pouvoir, il se sentit revenir dans son corps, étendu sur les draps, trempé de sueur et épuisé par la prodigieuse intensité de la sensation dont les derniers bribes le submergeaient encore. Saga le contemplait tendrement, pétri d'amour devant la délicieuse vision qui s'exposait à son regard : un plaisir intense gravé sur les traits délicats du visage le plus pur qui pouvait exister sur cette terre, les joues en feu, cette longue chevelure de soie mauve éparpillée sur les draps, des gouttes de sueurs cristallines perlant sur son cou gracile et recouvrant son corps sublime qui invitaient à sa dégustation. Heureux d'être celui qui avait donné tant de plaisir à son bélier bien-aimé et portant la saveur de son essence sur les lèvres, il s'étendit à ses côtés, le regardant affectueusement, le laissant recouvrer son souffle et ses forces en lui caressant doucement le torse d'une main douce. En effet, la nuit était loin d'être terminée, elle ne faisait que commencer, et il avait bien des projets pour tous les deux... C'est qu'il avait réussi à contenir ses propres instincts jusqu'à maintenant grâce à ses capacités de self control et à sa volonté de donner le plus grand plaisir possible à Mû pour sa toute première expérience, et s'il avait immensément apprécié d'honorer ce délicieux trophée et d'entendre la mélodieuse réceptivité de son Atlante adoré, la patience de son propre corps avait également ses limites et de toute façon, il souhaitait l'emmener voir les étoiles de près avec lui. Parte 4/4 : Illumination (Avertissements : NC-17) Enfin, Mû recouvra ses esprits et regarda Saga avec une expression d'amour intense et de tendresse mêlés d'émerveillement et de gratitude. Ses magnifiques yeux violets scintillaient comme jamais, éblouis comme s'il avait rencontré l'illumination. Saga vit des étoiles danser dans ces profondes améthystes et lui sourit tendrement, heureux de le voir aussi rayonnant et détendu, totalement abandonné au plaisir. – Je t'aime – lui susurra Mû dans un souffle. – Je t'aime, Mû – lui répondit Saga. Saga bougea pour venir le recouvrir de son corps, l'entourant de ses bras et le serrant fort tout contre son torse. Il se pencha et prit ses lèvres dans un tendre baiser, qui devint vite plus fougueux et plus profond quand il envahit sa bouche de sa langue, à la recherche de sa compagne de jeu. Mû sursauta en notant le goût nouveau acquis par Saga et plus encore quand il en réalisa l’origine, mais Saga ne lui donna pas le temps d'y penser davantage. Il était à nouveau en train de le dévorer de baisers, et il remuait très lascivement tout contre son corps, et ce fut alors que Mû se rendit compte que Saga ne portait plus son boxer. Il sentait maintenant la dure virilité nue et ardente du gémeau se lover tout contre sa hanche, ce pour quoi son propre membre commença à se redresser avec intérêt. Sans relâcher son étreinte ni interrompre le baiser, Saga les fit basculer doucement jusqu'à ce qu'ils soient étendus de profil, face à face, et il commença à caresser le dos musclé de Mû en amples arabesques, délinéant sensuellement les contours de ses muscles de ses longs doigts avant de les masser voluptueusement à pleines mains. Bientôt, il descendit le long de son dos jusqu'à parvenir à la croupe ferme, qu'il caressa lascivement puis serra avec force, l'attirant toute à lui, faisant se rencontrer leurs deux virilités, ravivant le feu de son bélier et notant avec satisfaction combien celui-ci répondit quasi instantanément à l'appel de la chair, sentant comme son membre se gonflait et s'étirait en se gorgeant à nouveau de désir. Leurs virilités endurcies se rencontrèrent et s'embrassèrent tout comme leurs corps et leurs bouches le faisaient déjà. Mû sentit les mains de Saga caresser son arrière-train avec de plus en plus d'intensité, le massant avec volupté et électrisant tout son corps, puis il sentit comme ses doigts se rapprochaient chaque fois plus du creux qui séparaient ses fesses fermes, jusqu'à ce qu'un doigt s'y glissât doucement, s'aventurant vers l'entrée de son intimité, ce jardin secret encore inviolé, puis avec beaucoup de précaution et de douceur, le doigt se glissa à l'intérieur. Haletant légèrement dans la bouche de Saga et le coeur palpitant, Mû ne put s'empêcher de sursauter en sentant cette intrusion mais davantage par réflexe et sous l'excitation que par une quelconque incommodité ou sous l'effet de la surprise. Bien que cela soit sa toute première expérience, il savait très bien techniquement ce qui allait suivre et il le désirait de toutes ses forces. Saga l'embrassa avec encore plus de tendresse pour le distraire de l'invasion et Mû se détendit immédiatement. Il sentit comme Saga le préparait patiemmment, l'ouvrant avec délicatesse et le dilatant tout doucement. En réalité, cela ne lui était pas du tout douloureux, grâce à l'incroyable relaxation que son corps venait tout juste de vivre quelques instants plus tôt, et grâce à la très grande excitation que les caresses sensuelles et les baisers voluptueux de Saga lui procuraient, qui faisaient crier son corps pour plus et tout particulièrement pour cela. Il désirait vraiment s'unir à lui dans tous les sens possibles et sans aucune crainte ni la moindre hésitation. Mû sentit Saga se retirer et le faire basculer doucement jusqu'à ce qu'il soit étendu sur le dos et rapidement, quelque chose de plus gros se présenta à son intimité. Quelque chose de dur et de chaud. Saga abandonna ses lèvres quelques secondes pour le regarder dans les yeux, comme pour s'assurer que c'était bien ce qu'il voulait. Comme s'il allait renoncer justement maintenant ! Leurs deux regards s'ancrèrent, brûlant tous les deux du feu irrépressible du désir, et pour toute réponse, Mû l'étreignit avec vigueur et captura ses lèvres pour les dévorer avec passion, pressant lui-même son intimité contre le visiteur pour l'inviter à venir l'explorer sans plus attendre. Mais le visiteur était assez imposant et il dut le faire avec beaucoup de précaution et en plusieurs étapes. Mû rejeta la tête en arrière et haleta profondément en le sentant se frayer un chemin dans l'étroitesse de son intimité, il s'accrocha plus fortement aux épaules de Saga, le coeur battant à tout rompre et enfouissant son visage dans son cou. Saga s'arrêtait régulièrement pour lui donner le temps de s'accoutumer à l'invasion, avant de continuer très lentement et avec une très grande délicatesse. Bientôt, l'incommodité disparut pour être remplacée par le plaisir. Un plaisir divin qui électrisait ses entrailles et le remplissait d'une chaleur indescriptible et prodigieusement exquise. Enfin, après des secondes qui lui paraissaient interminables, Saga fut totalement plongé dans le corps chaud et il s'arrêta pour apprécier pleinement ce moment d'intimité tellement unique. En le sentant enfoui au plus profond de son être, avec leurs deux corps collés et unis sur toute leur longueur et enlacés avec force, Mû se sentit soudain complet, comme si cette partie du corps de Saga lui appartenait depuis toujours. Mais cela ne lui suffisait pas, il voulait plus. Et il était prêt. Un suave mouvement de hanche de Mû fut l'invitation que Saga attendait pour continuer et il commença alors à remuer, lentement, en mouvements amples, faisant monter le plaisir petit à petit au gré des frictions de son membre sur les parois si réceptives qui l'emprisonnaient, qui à être simultanément stimulées et stimulantes, les récompensaient tous les deux d'exquises sensations, leur en faisant exiger davantage, tandis qu'un autre membre prisonnier entre leurs ventres profitait de frictions tout aussi délicieuses et de la même manière, demandait beaucoup plus. Aussi, le rythme de cette danse sensuelle augmenta progressivement, leurs deux corps cherchant davantage de contacts et d'intimité, bougeant fiévreusement à la rencontre l'un de l'autre avec ardeur, tandis qu'ils s'étreignaient avec vigueur et se regardaient avec intensité. Tous leurs sens à tous les deux étaient aiguisés au plus haut degré par la passion, leurs cinq sens éveillés comme jamais. La vue, remplie de leur expression de plaisir intense gravée sur leurs visages de la plus belle façon qui soit... L'ouïe, excitée par leurs profonds gémissements rauques à tous les deux, si érotiques et d'autant plus grisants... Le goût, affolé par l'incomparable saveur salée de leur peau et de leur transpiration. L'odorat, inondé par les arômes virils de leurs corps emmêlés et par l'enivrante odeur de leur moiteur. Et le toucher, extasié par tous ces contacts fiévreux, celui qui reçoit et récompense plus que tous les autres sens, à l'intérieur et à l'extérieur. Leur sixième sens guidait leurs deux corps à la recherche des mouvements qui permettraient d'obtenir et d'offrir le plus grand plaisir possible. Et leur septième sens exaltait chacun de leurs sens à l'extrême, multipliant l'intensité de toutes leurs perceptions et de toutes leurs sensations en sublimant ainsi leur plaisir. Ce plaisir croissait, lentement mais sûrement et inexorablement, inondant leus bas-ventres de longues flammes d'un feu brûlant qui se propageait dans leurs reins tel un incendie attisé par le vent, les rapprochant davantage du ciel à chaque mouvement. Le corps de Mû réclamait plus, exigeant d'être davantage uni à ce corps merveilleux qui le rendait fou de désir et de plaisir, pour être davantage pénétré, plus profondément, pour avoir ce membre palpitant et ardent plongé au plus profond de ses entrailles, au plus profond de son être, pour brûler davantage dans son feu, pour s'embraser et bouillonner et brûler et se consumer ensemble jusqu'à complète combustion. Guidé par ses sens et complètement fou de désir, Mû soulevait son corps à la rencontre de ce plaisir fabuleux mais cela ne lui suffisait plus. Alors, il écarta encore plus ses cuisses et leva ses jambes pour en entourer la taille de Saga, l'étreignant avec force de ses jambes puissantes, changeant légèrement l'angle de pénétration et l'enfonçant plus profondément en lui. Ils gémirent tous les deux en haletant intensément à ce contact divin. Maintenant, Saga touchait la prostate de Mû à chaque fois, la stimulant avec application à chaque coup de reins qui se faisait chaque fois plus puissant, plus vigoureux et plus pressant, envoyant de colossales décharges électriques dans le corps de Mû, intensifiant davantage encore le plaisir qui l'étreignait et faisant que les muscles qui entouraient son membre se contractèrent plus fortement encore autour de lui, le gratifiant en retour de puissantes ondes électriques tout aussi exquises. L'incendie dans leurs reins se propageait dans leur corps tout entier et Mû sentit le feu parcourir ses veines avec impétuosité, comme la lave incandescente d'un volcan, embrasant tout son être. – Saaaaaga..... Je t'aime... Je t'aime... Mmmm .......Hhhhhhh........ Comme je t'aime... – Mû parvint à prononcer entre deux gémissements entrecoupés. – Je t'aime, Mû........ Je t'aime tellement....... Tellement........ Mon amour......... – fut l'écho qui résonna dans son esprit. A nouveau, Mû sentit ce tremblement de terre commencer à s'emparer de son corps et inconsciemment, il sut que c'était l'antichambre du plus merveilleux voyage qui pouvait exister dans l'univers, sauf que cette fois-ci, il sut qu'il n'irait pas seul voir les étoiles de près mais que Saga l'accompagnerait dans cette sublime odyssée cosmique, vers cette ineffable félicité et cette plénitude grandiose qui dépasse l'entendement. Il s'accrocha à son dos et désespéré de se perdre dans son corps, il serra avec plus de force la taille de Saga avec ses jambes, enfonçant ses pieds dans sa croupe, approfondissant davantage encore la pénétration ainsi et arrachant des cris rauques à tous les deux. Saga comprit l'invitation indirecte et complètement fou de désir et de plaisir, il intensifia ses coups de reins et accéléra le rythme de leur danse. D'intenses soupirs et de profonds gémissements résonnèrent dans la chambre en un mantra interminable d'un sublime érotisme. Leurs deux corps luisants de sueur bougeaient avec grâce et souplesse dans une parfaite synchronisation, donnant autant qu'ils recevaient, sinon plus, récompensant autant qu'ils prenaient, sinon plus. Ils allaient atteindre l'extase. Tous les deux. Ensemble. Unis. Comme un seul être. Corps et âme. Accrochés l'un à l'autre comme si leurs vies en dépendaient. Bouillonnant d'ardeur comme jamais, comme si leurs corps s'étaient transformés en un brasier ou en la forge-même d'Héphaïstos. Tout d'un coup, leurs corps déchaînés se tendirent à l'extrême, avant d'être secoués d'incontrôlables soubresauts tandis qu'ils criaient sans discontinuer, et dans un prodigieux et grandiose éblouissement, ils se sentirent décoller vers le ciel et l'espace. Mû sentit un feu liquide s'élever dans ses entrailles et le remplir en flux continus au plus profond de son être, l'inondant et le faisant se sentir complet et vivant comme jamais il ne l'avait été auparavant, tous ses sens éveillés et plus aiguisés que jamais, tandis que lui-même se répandait violemment entre leurs torses moites, sous l'intense et phénoménal plaisir que son corps expérimentait pour la deuxième fois. Il ne s'agissait pas seulement du plaisir physique mais aussi du plaisir mental qui se nourrit de celui de la chair, sachant que cette extase sans égale était partagée par l'être qu'il aimait le plus au monde, en le sentant expérimenter exactement la même chose que lui, en lui donnant inconditionnellement le plaisir suprême et en recevant en retour le même délice sublime. Ainsi fut l'union totale et complète de leurs corps et de leurs âmes, en une osmose parfaite qui les mena bien au-delà du simple plaisir physique, de la simple matérialité de leur couche et de leur chambre. Elle les portait dans un espace et un temps qu'eux seuls pouvaient atteindre, où rien ni personne d'autre n'existait ni ne pouvait venir, dans une plénitude absolue et une illumination sans pareille. Désespérément accrochés l'un à l'autre, ils flottaient dans l'espace infini dans une plénitude totale, au milieu des étoiles et de majestueuses galaxies qui défilaient tout autour d'eux dans une explosion de couleurs, les remplissant d'une félicité et d'une gloire incomparables, dans une ivresse indescriptible de tous leurs sens. Enfin, après ce qui leur parut une éternité, ils durent revenir à la matérialité de leur couche, avec le corps de Saga écroulé sur celui de Mû. Transpirant et épuisés par l'intensité de la grandiose extase qu'ils venaient de partager, ils restèrent tendrement enlacés, le visage de chacun enfoui dans le cou de l'autre, se délectant du calme après la tempête de leur climax impétueux et recouvrant leur souffle peu à peu. Mû fut le premier à relever la tête, cherchant le regard de Saga. Ils se regardèrent intensément, des milliers d'étoiles dansant au plus profond de leurs yeux et les mots ne furent nullement nécessaires pour exprimer ce qu'ils ressentaient à ce moment précis. Ils le lisaient mutuellement dans leurs yeux émerveillés. Cet amour intense mêlé d'une gratitude infinie pour le plus précieux présent qu'ils avaient partagé, un présent merveilleux où chacun avait tout donné et reçu dix fois plus. Ils n'avaient plus la force de parler, mais ils trouvèrent un peu d'énergie pour partager un tendre et profond baiser pour sceller leur amour après l'illumination atteinte par leur union, se vouant ainsi un amour éternel. Après quelques instants, Saga rompit le baiser et commença à se dégager pour se retirer avec une extrême précaution, mais Mû s'accrocha à lui pour l'empêcher de s'éloigner de lui. Il ne voulait aucunement rompre le contact, il voulait rester unis ainsi, il voulait le garder dans son corps. Toute la nuit, Toute sa vie. Saga sourit devant la réaction de son bélier. Assurément, il était un signe de feu, caractérisé par la passion. Ce feu sans flamme qu'il avait gardé au fond de lui durant des années, attendant l'être qu'il aimait le plus, Saga l'avait éveillé et il l'avait attisé en bon signe d'air qu'il était, et maintenant que Saga avait déchaîné la passion que Mû avait gardée comme un trésor pour lui, et bien, il voulait plus. Beaucoup plus. Et Saga n'avait nullement l'intention de le lui refuser. Il embrassa ses cheveux avec tendresse et l'étreignit avec amour, câlinant son dos, resta dans son corps quelques instants de plus et finalement se retira. Bien sûr que cela ne signifiait aucunement que la nuit s'achevait déjà. Tout au contraire, et il allait le lui démontrer... Il prit son beau visage entre ses mains pour plonger ses émeraudes dans ses améthystes, comme pour s'assurer qu'il ne se trompait pas sur ses intentions. Ce qu'il vit dans ces profonds yeux violets fit briller son propre regard avec des étincelles. Non, il ne s'était absolument pas trompé. Un feu dévorant brûlait dans ces pupilles dilatées par un désir intense, bouillonnant comme le coeur d'un volcan, les flammes incandescentes dansant avec fureur, flamboyant et chatoyant comme celles d'un brasier attisé par un vent furieux, sauvages et croissant avec férocité. Ainsi, la nuit se prolongea, longue et passionnée, entre profonds gémissements et intenses soupirs, chatouillis et éclats de rire, étreintes impétueuses, baisers ardents et caresses de feu, culminant dans de nouvelles fusions complètes de leurs corps et de leurs âmes, dans de nouvelles et grandioses extases. Encore et encore. De diverses et divines manières. Jusqu'à ce que totalement épuisés et repus, ils s'installèrent enfin pour dormir dans la plus grande plénitude, face à face, Mû allongé sur le torse de Saga, sa tête reposant dans son cou, et s'étreignant tendrement, ils se laissèrent tous deux emporter dans la douce inconscience du sommeil. *** Chapitre suivant ''Réveil câlin'' ici (NC-17) ;) Si vous souhaitez laisser un commentaire, c’est ici :
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