[./osmosis_chap_9pag.html]
"ÓSMOSIS" by Aries no Mu / Mu Saga 4 ever (traduction juin/juillet 2008) Chapître 8 : Réveil câlin (NC-17) La clarté lumineuse du petit matin les trouva tous les deux profondément endormis, tendrement enlacés et les jambes emmêlées, la sérénité et la plénitude reflétées sur les traits magnifiques de leurs deux visages, un léger sourire flottant sur leurs lèvres, la tête de Mû nichée dans le creux du cou de Saga et ses mains accrochées à son dos, tandis que celles de Saga étaient possessivement arrimées à sa taille. Un rayon de soleil caressa le paisible visage de l'aîné avec insistence et celui-ci émergea lentement des limbes du profond sommeil dans lequel il était plongé, reprenant peu à peu connaissance au fur et à mesure que ses sens s'éveillaient à tour de rôle... Un agréable parfum l'enveloppait tout entier tandis qu'un corps ferme et musclé à la peau délicieusement douce, à moitié étendu sur le sien, lui prodiguait une chaleur exquise. La douce fragance de Mû inondait tous ses sens olfactifs et esquissant un sourire, Saga respira profondément pour s'imprégner davantage encore du subtil et délicat parfum qui émanait de la longue chevelure de soie mauve et de la peau veloutée de son bélier bien-aimé. Mmmmmmmmmmm... C'est que ce parfum l'enivrait totalement... Il savoura pareillement la chaleur douce et réconfortante de ce corps collé au sien qui l'apaisait tant, tandis qu'il sentait les battements d'un coeur et les mouvements réguliers d'une paire de poumons tout contre les siens, tout en étant bercé par le son paisible d'une respiration calme et tranquille et qu'un souffle tiède caressait suavement son cou. Il fit glisser ses mains le long de la taille de l'Atlante, parcourant langoureusement cette peau si délicieusement soyeuse qui le rendait tellement fou et notant avec amusement comme elle se hérissait légèrement sous l'agile toucher de ses doigts. Il ouvrit les yeux et abaissa le regard, remuant légèrement pour se trouver nez à nez avec la plus merveilleuse des visions qui pouvait l'accueillir au réveil : l'angélique visage de Mû tout près du sien. Il ressemblait à un rêve, un rêve divin duquel il ne voulait pas se réveiller. Attendri par cette vision d'une surnaturelle beauté, il le contempla longuement, se rassasiant de ses traits si beaux et si fins qui semblaient encore plus délicats dans l'innocence d'un profond sommeil. La pureté était gravée sur ses traits éthérés et la sérénité et la douceur irradiaient de son visage comme les rayons du soleil. Mais surtout, une confiance totale se lisait sur ses traits délicats. Une confiance que Mû lui avait inconditionnellement accordée à lui, à lui qui n'avait été qu'un manipulateur, un imposteur, un traître et un assassin mégalo qui voulait conquérir le monde et avait été prêt à détruire tout ce qui se trouvait sur son passage pour y parvenir. Il lui avait accordé toute sa confiance, précisément à lui qui lui avait causé tant de mal, directement ou indirectement, par sa soif de pouvoir insatiable et démesurée. Car même si Mû l'avait convaincu qu'il avait été victime de sa constellation et de son armure, cela n'effaçait pas les innombrables crimes qu'il avait perpétrés tout au long de ces treize années... Saga se sentit honoré et profondément reconnaissant d'avoir cet ange dans sa vie. Cet ange qui lui avait tout pardonné, qui avait sauvé son âme, qui l'avait aidé à retrouver la sérénité, qui lui avait offert son coeur et qui maintenant dormait dans ses bras. Emu et se sentant le plus chanceux des hommes, le gémeau se pencha pour déposer un tendre baiser sur le front de son bel ange mauve. Comme pour lui répondre, un léger soupir de contentement s'échappa des lèvres de l'Atlante. Mû se réveilla lentement, prenant peu à peu conscience d'une douce chaleur provenant d'un corps ferme sous le sien et de deux bras puissants qui l'étreignaient possessivement. Il sentit des pectoraux musclés se soulever et redescendre avec régularité tout contre son coeur et des battements répondre aux siens, tandis que l'odeur virile de Saga l'enveloppait et le tranquillisait. Il sourit doucement, appréciant à sa juste valeur cette délicieuse sensation d'être enlacé avec autant d'affection au moment du réveil. Il se sentait tellement en sécurité entre ces bras puissants... Non pas qu'il y eût un quelconque danger ou qu'il ne fût capable de le repousser seul, mais... c'était extrêmement plaisant. Et surtout, il se sentait aimé. Il avait passé tant d'années enfermé dans une froide solitude, isolé de ses compagnons d'armes, son unique famille, reclus dans des montagnes éloignées que même la population locale fuyait. Il avait vécu comme un parfait renégat depuis l'âge tendre de sept ans, chassé et oublié par tous, excepté par Dokho qui l'avait accueilli à la mort de Shion et à qui il rendait visite de temps en temps. Kiki avait été un rayon de soleil dans sa vie triste et solitaire, et l'enfant avait coutume de venir dormir dans ses bras quand il avait peur ou après un cauchemar, mais rien, rien n'était comparable à la douce chaleur, à la tendresse et à cette merveilleuse plénitude que seuls peuvent partager deux amants. Enfin, alors qu'il ne l'attendait plus, le soleil était entré dans sa vie pour y briller de mille feux, lumineux et radieux. Un soleil qui s'appelait Saga des Gémeaux, le même qui avait été la cause de son exil forcé et de son isolement durant ces treize longues années. Car telle était l'ironie de la vie. Ou la générosité de Mû. Ou la rédemption de Saga. Ou peut-être était-ce tout simplement le fait du destin. Peut-être que ces deux-là étaient destinés à s'aimer en dépit de tous les obstacles que la vie déciderait de semer sur leur chemin. Et assurément, ces deux-là s'aimaient comme des fous. Saga était donc le soleil de sa vie, désormais, qui illuminait ses jours et réchauffait ses nuits. Mû repensa avec émotion à la merveilleuse nuit de passion qu'ils avaient partagées ensemble seulement quelques heures plus tôt... Les baisers enivrants... Les caresses, si tendres... Les étreintes, si fortes, à s'asphyxier... La fusion, totale et si intense... La tendresse... L'amour... Encore et encore... Il rougit légèrement en se remémorant certains détails et soudain, il prit conscience de sa nudité et de celle de Saga tout contre son corps. Et de leurs jambes étroitement emmêlées. Il rougit plus encore et ouvrit les yeux, cette fois complètement réveillé. Il rencontra une paire émeraudes pures et profondes qui le contemplaient intensément avec une tendresse infinie et il sentit son coeur faire un bond dans sa poitrine, ému de voir tant d'amour dirigé vers lui. Un amour qu'il partageait et qu'il sentait vibrer avec la même intensité dans chaque fibre de son être. – Bonjour, mon amour – lui susurra Saga avec un tendre sourire. – Bonjour, mon amour – lui répondit Mû, ému et souriant presque timidement. C'est qu'il n'était pas habitué à tant d'intimité et d'affection. Mais c'était immensément agréable, et il était déjà accro. Il n'eut pas le loisir toutefois d'y réfléchir plus longuement ni d'ajouter quoi que ce soit, car le corps ferme sous le sien remua et une paire de lèvres chaudes se pressa sur les siennes en un tendre baiser, qui se fit rapidement plus profond lorsqu'une langue souple demanda poliment l'entrée, qu'il lui concéda avec joie en la recevant avec tous les honneurs dus, la caressant langoureusement et la suçotant voluptueusement en lentes pulsations. Pouvait-il exister manière plus exquise de se réveiller ? Et bien, le soleil de sa vie allait le lui démontrer, et pas plus tard que maintenant... Le baiser devint plus voluptueux et plus profond, avec les lèvres qui se pressaient et remuaient les unes sur les autres avec intensité, et les langues qui se taquinaient, se cherchant, s'étreignant, s'échappant et contre-attaquant à tour de rôle, sur son propre terrain ou sur celui de sa comparse, tandis que des soupirs de plaisir accompagnaient les jeux badins. Des mains mutines décidèrent alors de jouer un peu aussi. Chaque paire commença à câliner le dos à sa portée en y traçant des formes géométriques, mais seulement du bout des doigts, effleurant à peine la peau douce pour l'émoustiller jusqu'à la sentir frémir et se hérisser, réclamant davantage de contact et une plus grande attention. Mais les doigts taquins n'étaient pas disposés à le lui accorder aussi rapidement, et ils continuèrent leur délicieuse torture pour la stimuler davantage, jusqu'à ce que des soupirs de frustration de la part de leurs propriétaires respectifs exprimèrent les muettes supplications de leurs deux épidermes désormais totalement réveillés et très excités. La récompense fut au niveau de leur attente. Les paumes firent contact avec la peau exquisement soyeuse de chaque dos et entamèrent un voluptueux massage à pleines mains, comblant les désirs de leurs deux corps, moulant avec sensualité tous les muscles qu'elles rencontraient pendant que les doigts coquins traçaient les courbes graciles de leurs colonnes vertébrales. Elle s'attardèrent dans cette zone si sensible, là, entre les omoplates, électrisant leurs deux corps, puis plus bas le long de la vertigineuse chute de reins, envoyant de puissantes décharges électriques le long de leurs échines, et encore plus bas là où les reins commencent à perdre leur nom, avivant et exaltant l'excitation qui commençait à envahir leurs bassins en vagues des plus exquises. Là, elles dévièrent leur trajectoire pour caresser les hanches et remonter le long des flancs, que les doigts attisèrent de mutine manière en les pinçant légèrement tout en les parcourant. Quelque chose d'autre se réveillait maintenant avec un grand intérêt entre leurs jambes, qui réclamait plus de proximité et plus d'action, incitant de fait le reste de leurs corps à participer aux festivités. Ils se trouvaient allongés de profil, face à face. Leurs jambes s'emmêlèrent plus encore et se serrèrent amoureusement, les torses se collèrent l'un contre l'autre comme d'inséparables aimants, les bras revinrent étreindre les tailles sveltes, les entrejambes ardentes et palpitantes se rencontrèrent avec impatience, et tandis qu'ils s'embrassaient sensuellement, ils commencèrent à se mouvoir l'un contre l'autre sur toute la longueur de leurs corps, faisant progressivement monter l'effervescence et la chaleur du désir. Mais soudain, Mû pressa tout son poids contre le corps de Saga et d'un subtil mouvement de hanche, il le renversa en arrière, l'allongeant sur le dos. Mû abandonna ses lèvres et lui sourit en le dardant d'un regard ardent, puis fondit sur son menton qu'il assaillit la bouche grande ouverte comme pour le dévorer. A vrai dire, il le dévora effectivement, mais en savourant chaque bouchée comme s'il s'agissait de la dernière de toute sa vie. Saga se laissait faire avec joie. C'est que son bélier en apparence si réservé et si pudique s'était révélé très sensuel et particulièrement fougueux la nuit précédente, un véritable signe de feu ! Le gémeau avait éveillé son appétit, qui s'était transformé en une véritable boulimie, et il avait adoré sentir ses lèvres chaudes parcourir et exciter sa peau de ces baisers de feu, ses mains vagabondes explorer toutes les lignes et toutes les courbes de son corps de caresses ardentes, jouant avec ses muscles et traçant tous leurs contours, et il brûlait de les sentir à nouveau sur lui. Présentement, Mû était en train de dévorer le cou de Saga avec une évidente délectation, savourant le délicieux goût salé de la peau et son toucher satiné qui affolait ses lèvres, les exhortant à y rester collées sans jamais l'abandonner et sans laisser un seul centimètre carré sans attention. Entrouvant davantage la bouche, il commença à racler légèrement la peau tendre de ses dents, avant de la mordiller doucement, puis de la laper tendrement, comme pour la consoler et la câliner après une blessure douloureuse qui en réalité avait été un véritable délice, à en juger par les hoquets et les soupirs de plaisir qui avaient accompagné ses gestes, laissant sur son passage de petites marques brunes, témoins de la brûlante passion que lui inspirait cette peau si exquise. Ses lèvres parcoururent sensuellement tout le cou du gémeau de cette façon puis se dirigèrent vers sa nuque, qu'il commença à suçoter en biais avec une dévotion absolue. Saga rejetait la tête en arrière ou tournait son visage sur le côté pour donner un meilleur accès à ces lèvres de feu à tout son cou et à sa nuque, les yeux fermés en une intense expression de plaisir reconnaissable entre toutes, sa bouche entrouverte laissant échapper de longs râles continus de plaisir qui augmentaient progressivement de tonalité, preuve irréfutable que le bélier exécutait parfaitement sa tâche. Et il s'agissait seulement de son cou, il brûlait de les sentir à nouveau sur son torse. Mais pour le moment, Mû était occupé à dévorer sa nuque comme s'il n'avait pas mangé depuis des mois. Le prédateur qui sommeillait en lui était en train de se réveiller et de se déchaîner, et les fougueux assauts de sa bouche affamée envoyaient de puissantes décharges électriques dans la nuque du gémeau, qui se propageaient en ondes exquises tout le long de sa colonne vertébrale et électrisait son corps tout entier. Quand enfin il fut rassasié de sa nuque, Mû l'abandonna pour s'emparer de ces magnifique épaules bronzées et satinées qu'il honora de la même façon, avec la même voracité et la même ferveur, savourant chaque centimètre carré de cette peau veloutée comme s'il s'agissait du plat le plus délicat qu'il eût dégusté dans sa vie. C'est qu'il adorait tout particulièrement ces épaules, et il les gratifiait en même temps d'amples et intenses caresses des deux mains là où ses lèvres n'étaient pas en train de les dévorer, ses longs doigts déliés tout écartés pour atteindre la plus grande surface possible. Puis, sans décoller ses mains de ses épaules, il translata sa bouche gourmande vers la clavicule qu'il parcourut de gauche à droite en l'aspirant et en la suçotant sensuellement, arrachant ainsi de nouveaux hoquets de plaisir à son gémeau. Puis Mû descendit vers les divins pectoraux pour les parsemer d'une pluie de baisers brûlants, traçant de grands cercles dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, et bientôt ses mains se joignirent à ses lèvres pour honorer ce si désirable poitrail musculeux, dont les sublimes pectoraux satinés réclamaient leur lot de caresses et de baisers, de mordillements et de léchouilles et autres jeux de sa langue mutine, qu'il lui offrit tous dans le désordre mais avec application, se délectant des battements de coeur accélérés qu'il pouvait sentir sous la peau lisse et tiède, et des hoquets entrecoupés de profonds gémissements qu'il distinguait et qui lui semblaient être la plus mélodieuse musique qu'il eût jamais entendue. Actuellement, il était en train de savourer un délicieux bouton de chair, s'émerveillant du plaisir renouvelé de le tenir dans sa bouche, de le laper et de le têter, de le sentir vibrer tout contre sa langue ou son palais, de sentir l'aréole frémir tout contre ses lèvres sous leurs mouvements sensuels, et bien entendu se délectant de la succulente saveur de ce délicieux bouton rosé, délicat comme une noisette, extasié par son toucher si particulier et enivré par les bruits mouillés que ses propres lèvres produisaient en l'embrassant et en l'aspirant, sans parler des gémissements de plaisir qu'elles provoquaient, l'encourageant à continuer ainsi, encore et encore. Assurément, il s'émerveillait de sentir combien Saga appréciait ses actions, par les pectoraux qui se soulevaient et se collaient davantage à ses lèvres, demandant plus, par les bras qui l'étreignaient plus étroitement, par la main qui serrait fortement sa nuque et par les gémissements qui se faisaient plus intenses et plus bruyants. En fait, ses sens étaient à nouveau éveillés au plus haut point, multipliant par deux toutes les sensations, non seulement celles dont lui-même jouissait à déguster et toucher cette peau douce et cette chair ferme, mais également à sentir les réponses si réceptives du corps tout entier de Saga, intensifiant sa joie de le gratifier de toute son affection et de sa passion. Ainsi, sa vue était excitée par la beauté et l'appétissant que ses yeux contemplaient mais aussi par la vision de l'intense plaisir qui se reflétait sur le visage de Saga. Le gôut était enivré par le délicieux que sa langue et son palais dégustaient et également extasié par la saveur salée de la sueur que la chaleur de ses attentions provoquait. Le toucher était exalté par la douceur et le satiné que ses mains et ses lèvres rencontraient, et avivé par les mouvements souples de ce corps qui cherchait davantage de contacts et de câlins, ainsi que par les battements de coeur agités qui vibraient sous ses doigts ou tout contre sa bouche. Son odorat était grisé par l'odeur virile de la peau et de la sueur que ses narines et les pores de sa peau respiraient. Et son ouïe était tout simplement subjuguée par la douce musique de ses baisers mouillés sur ces lèvres pleines ou sur cette peau suave, et par les profonds gémissements et les battements de coeur accélérés qu'ils provoquaient. Sans nul doute, l'amour était un véritable échange où l'un prend mais récompense en même temps, et l'autre offre et reçoit de la même façon. Donnant et prenant simultanément, sans calculer ni même attendre quoi que ce soit, le don le plus merveilleux qui soit, dans un acte d'abnégation total et désintéressé, recevant non seulement autant qu'il donne, sinon plus, chacun se nourrissant de l'autre, dans une parfaite et sublime réciprocité. Après avoir satisfait et dégusté ces deux bourgeons de chair à satiété, Mû translata ses lèvres et ses mains vers les spectaculaires abdominaux. Cette fois, il pouvait les voir en pleine lumière, et, par Athéna, c'est qu'ils étaient tout simplement somptueux ! Mû les contemplait fixement, comme hypnotisé, et pour un peu, il en oublia la raison pour laquelle il se trouvait devant ces pures merveilles et si ce n'avait été un grognement de frustration et d'impatience du gémeau ou ses mains sur sa nuque qui l'exhortaient à poursuivre, peut-être serait-il simplement resté en totale adoration devant eux. Il se reprit et commença à les picorer de baisers tandis que ses doigts entreprirent de dessiner les lignes divines qui les marquaient puis bientôt, il les parcourut de la langue de toutes parts, mordillant ensuite par-ci et suçotant par-là, tout en caressant de ses deux mains ce que ses lèvres ne pouvaient embrasser, traçant des arabesques affolantes et excitant ces divins abdominaux tant et plus partout en même temps. Il les excita tant et si bien que Saga ne put en supporter davantage et attrapant Mû par les épaules, il le retourna sur le dos et s'accomoda au-dessus de lui pour le déguster à son tour. Il était complètement affamé et sans plus, tout en l'étreignant avec force, il lui dévora la bouche, se rassasiant avec voracité de ces lèvres chaudes et charnues si savoureuses et explorant fiévreusement avec sa langue la douce et tiède cavité jusqu'au fond de la gorge, lapant le palais et tous les recoins de cette bouche si délicieuse comme s'il s'agissait d'une glace de son parfum préféré, puis il entraîna la langue avec la sienne dans un tourbillon étourdissant et sensuel, comme si elles chevauchaient sauvagement ensemble sur des montagnes russes. Quand enfin il fut repu de cette bouche enivrante, il fit tourner Mû dans ses bras jusqu'à se trouver dans son dos, tous les deux étant allongés de profil, enveloppant son long corps musculeux de ses bras et se blottissant tout contre lui, écartant sa longue chevelure de soie et enfouissant son visage dans le creux de son cou, tandis que son membre gonflé vint se lover dans le creux de ses fesses. Saga se remémora combien Mû avait aimé cette position cette nuit. Ca avait été tellement sensuel, un véritable délice tellement intense, et Mû s'était abandonné dans ses bras comme jamais. Rapidement, ses lèvres gourmandes et sa langue joueuse, accompagnées de ses dents tout aussi mutines, commencèrent à assaillir la nuque et le cou gracile de délicieux baisers électrisants, de caresses et de mordillements, provoquant que Mû geignit profondément et frissonna sans cesse de la tête aux pieds, roulant sensuellement son épaule libre dans un mouvement de pur plaisir et rejetant la tête en arrière pour la laisser reposer sur l'épaule de Saga dans un abandon total, fermant les yeux et entrouvrant la bouche dans une expression de plaisir intense. Et tout en dévorant sa nuque, Saga caressait sensuellement ses pectoraux en mouvements déliés à pleines mains, traçant des formes géométriques d'un léger effleurement pour commencer, puis de façon plus appuyée, massant plus fortement la chair ferme, avant de jouer de ses doigts taquins avec les deux gemmes que Mû avait pour boutons de chair, les tripotant, les pressant, les caressant, regrettant de ne pouvoir les embrasser et les têter dans cette position mais leur donnant toute son affection de cette façon, prenant les intenses soupirs et gémissements de plaisir qui répondaient à ses attentions comme la juste récompense de ses actions. Tandis qu'une de ses mains continuait de gratifier un délicat bouton rosé, son autre main descendit en direction de l'aine pour caresser cette partie intime avec sensualité, pressant la chair ferme de ses doigts avec insistance, réveillant le volcan qui sommeillait dessous, et quand il fut satisfait de l'élévation de température qu'il avait provoquée et par cette partie basse qu'il sentait se dresser, il descendit encore plus bas, en passant sur le côté, à la recherche de ce précieux trésor situé entre ses jambes, rencontrant en premier deux bourses tendres lourdes et palpitantes qui attendaient ses caresses, qu'il leur accorda en toute volupté, les caressant lascivement à pleine main, les massant langoureusement et les pressurant doucement, avant de remonter pour prendre soin de quelque chose de pesant et fièrement gonflé mais de bien plus dur et bien plus grand et encore plus palpitant. Il saisit entièrement entre ses longs doigts le trésor dressé qu'il convoitait et le caressa en lentes et amples caresses tout en dévorant une délicieuse épaule. Alors Mû tourna la tête pour offrir ses lèvres à la bouche affamée et des lèvres voraces accomplirent son voeu sans le faire attendre, s'écrasant contre elles et ouvrant le chemin à une langue joueuse qui s'y glissa comme un serpent et s'enroula comme un boa autour de sa jumelle, et toutes deux entamèrent immédiatement une danse effrénée. Mû releva un bras en arrière pour caresser la nuque de Saga et l'exhorter ainsi à continuer sans s'arrêter, avec une sensualité qui fit presque perdre sa concentration au gémeau. Mû avait l'impression de flotter dans un délicieux cocon doux et moelleux, enveloppé dans l'intense chaleur du corps de Saga qui semblait l'entourer de tous les côtés dans cette position, de son long corps, de ses interminables jambes musculeuses, de ses bras, de ses lèvres et de cette langue taquine qui étreignait la sienne, de cette main qui enveloppait sa virilité avec tant d'ardeur et d'affection, et de ce membre brûlant et palpitant qui se blottissait entre ses fesses avec de plus en plus d'insistance, faisant monter davantage encore le désir et l'excitation. Il donna alors un subtil et suggestif mouvement de hanche en arrière pour inciter le membre gonflé et durci à aller de l'avant, et celui-ci ne se le fit pas répéter. Avec délicatesse et précaution, il commença à s'engager. Mû geignit et cambra les reins, relâchant la nuque de Saga pour s'accrocher aux draps, mais plus d'excitation qu'en raison d'une quelconque incommodité ou d'une quelconque douleur, car c'était lui-même qui amorçait les mouvements en arrière, à la rencontre de ce contact qu'il désirait plus que tout, jusqu'à ce que l'union fût totale, profonde et intense. Les bouches se séparèrent et les corps commencèrent à se mouvoir à l'unisson en une danse divinement sensuelle, dont le rythme était marqué par leurs geignements de plaisir à tous les deux, continus et croissants. Bougeant comme un seul être, chacun enfouissant son visage dans le cou de l'autre, unis par tous les bords, ils sentirent comme le plaisir croissait de façon vertigineuse, embrasant leurs corps en vagues de feu récurrentes et intenses, plus puissantes à chaque mouvement, attisant l'incendie impétueux qui les dévorait de l'intérieur. Saga accélérait progressivement le rythme de ses coups de reins dans le corps chaud et de sa main autour de la hampe de Mû dans une parfaite synchronisation, les rapprochant chaque fois plus de la plus grandiose des gloires qui puisse exister. Mû chercha la main libre de Saga avec une des siennes et entrelaça leurs doigts avec force, puis plaça leurs deux mains sur sa poitrine en les serrant tout contre son coeur, tandis qu'il tournait à nouveau la tête vers Saga en entrouvrant la bouche, cherchant ses lèvres une nouvelle fois, réclamant un nouveau baiser, désirant être unis de toutes les manières possibles au moment d'atteindre cette extase tant désirée, que son corps et son esprit réclamaient à grands cris comme si sa vie en dépendait. Comblant ses désirs, une paire de lèvres brûlantes prit les siennes pour un baiser profond presque sauvage par la nécessité d'être unis ainsi, avec une langue affamée qui plongea directement dans sa bouche à la recherche de sa compagne de jeu qui l'accueillit avec la même fièvre et l'entraîna dans une danse endiablée, à l'image de leurs corps déchaînés. Soudain, leurs corps se tendirent et s'arquèrent et ensemble, ils fusionnèrent ainsi, leurs deux mains enlacées sur le coeur de Mû, leurs langues unies dans leurs bouches et leurs corps étroitement enlacés agités des mêmes spasmes puissants au même moment, comme s'ils étaient indissociables l'un de l'autre, fondus en un seul être, corps et âme, dans la plus voluptueuse et la plus sublime de toutes les extases, chaque fois plus intense et plus grandiose, décollant à nouveau pour ce monde qui n'appartenait qu'à eux, dans cet espace-temps qui était le seul témoin de la communion parfaite de leurs coeurs et de leurs âmes, témoin muet de la plus merveilleuse forme d'amour, immense et mutuel, dont chaque vibration était sublimée par leur septième sens. Leurs cosmos s'unirent comme eux, formant un cocon moelleux, doux et chaud, pour les envelopper et les accompagner dans cette merveilleuse odyssée sidérale vers les profondeurs insondables de l'espace infini. Ils restèrent ainsi, unis de tous les côtés en un corps unique, chacun buvant le souffle de l'autre dans l'extase, jusqu'à ce que les spasmes cessèrent complètement, pendant ce qui leur parut une éternité, tant l'intensité de la gloire qu'ils partagèrent fut grande, puis ils se séparèrent enfin. Mû se retourna pour venir se blottir sur le torse de Saga, où maintenant était sa place, posant son visage sur une épaule et une main sur son coeur, sentant et entendant leurs battements et leur respiration à tous les deux se calmer lentement. Saga le serra doucement contre lui et emmêla ses mains dans sa longue chevelure en enroulant affectueusement ses doigts dans ces longues mèches soyeuses qui le rendaient fou. *** Chapitre suivant : ''La douche'' (NC-17) ici. Si vous souhaitez laisser un commentaire, c’est ici :
[Web Creator] [LMSOFT]